Par exemple, le virus HPV (ou PVH, papillomavirus humain) peut se transmettre facilement et est responsable de certains cancers. C’est pourquoi un vaccin contre le HPV est proposé aux élèves de 5e au collège.
Les vaccins permettent donc de se protéger soi-même, mais aussi de protéger les autres, en limitant la circulation des maladies.
Un vaccin contient une version affaiblie ou inoffensive d’un microbe (virus ou bactérie) ou une partie de celui-ci. Cela permet au corps de reconnaître cet agent sans tomber malade. Le système immunitaire apprend alors à se défendre. Si la personne rencontre plus tard le vrai microbe, son corps saura réagir rapidement et éviter la maladie.
Voici quelques exemples de maladies contre lesquelles on peut être vacciné au collège ou avant :
Le HPV (papillomavirus humain)
Les méningites
La COVID-19
Et d’autres maladies comme la rougeole, le tétanos ou la diphtérie
Même si certains élèves ont peur des piqûres, il est important de comprendre que la vaccination est un geste de prévention.
Le premier vaccin a été mis au point par Edward Jenner, un médecin anglais, en 1796. Il avait remarqué que les trayeuses de vaches, qui attrapaient une maladie bénigne appelée la vaccine, ne contractaient pas la variole, une maladie mortelle très répandue à l’époque. À partir de cette observation, il développa le premier vaccin.
Plus tard, au XIXe siècle, le scientifique Louis Pasteur mit au point plusieurs vaccins, notamment contre la rage, une maladie mortelle transmise par les morsures d’animaux infectés.
Article réalisé par Maïa